Le cerveau reptilien
Elle marchait sur la plage,
le portable à l’oreille.
Elle ne voyait rien
de tout ce qui gravitait
autour d’elle,
ni le sable, ni la fuite des nuages,
ni le déferlement des vagues,
ni moi…
Elle n’entendait rien
de tout ce qui bruissait
autour d’elle,
ni le souffle languissant du vent,
ni le fracas des vagues,
ni moi,
qui lui a dit
quelque chose de gentil,
en passant.
C’était le grand reptile
tapi au fond d’elle-même
qui dirigeait ses pas…
il a posé son regard froid
sur moi…
et n’a pas jugé utile
de transmettre le message…
Enki – Baie d’Audierne, 31 juillet 2011
Merci
Pour
La poésie…